Attraits, menaces et appel à l’action : l’IA domine les discussions de l’Assemblée Générale 2024

CISAC 2024 GA Group photo: CISAC VPs, Korean Culture Minister and KOMCA Chairman
De gauche à droite : Kazuhiko Fukuoji, Vice-Président de la CISAC, M. Yu In Chon, ministre sud-coréen de la Culture, des Sports et du Tourisme, Ángeles González-Sinde et Arturo Márquez, Vice-Présidents de la CISAC, et Ga Yeoul Chu, Président de KOMCA. ©KOMCA

L’Assemblée Générale de la CISAC 2024 a attiré plus de 75 sociétés membres à Séoul. Créateurs de renom et décideurs politiques se sont joints à une réunion inspirée par la réussite de la Corée et dominée par le plus gros enjeu actuel : l’intelligence artificielle.

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À côté des discours et présentations, différente tables rondes ont réuni Directeurs Généraux des sociétés membres de la CISAC et créateurs pour discuter des principaux défis à relever par la communauté CISAC à travers le monde : la transformation de l’effort créatif en succès économique, les répercussions de l’IA sur les activités d’octroi de licences, les réponses apportées par le législateur à l’IA et la façon dont on peut concilier concurrence et collaboration, deux aspects essentiels de l’univers CISAC.
 

Le ministre coréen de la Culture appelle à la vigilance par rapport aux droits des créateurs
 

Mr Yu In Chon, Minister of Culture, Sports and Tourism of South Korea.
M. Yu In Chon, ministre de la Culture, des Sports et du Tourisme de la Corée du Sud. ©KOMCA

Avant l’Assemblée Générale, une délégation CISAC emmenée par les deux Vice-Présidents Ángeles González-Sinde Reig et Arturo Márquez a rencontré le ministre coréen de la Culture, des Sports et du Tourisme M. Yu In Chon. Ils ont discuté du succès mondial des industries culturelles coréennes et de la nécessité de continuer à défendre les droits des créateurs et la valeur de leurs œuvres.

L’essor rapide de l’IA est une priorité absolue, qui doit s’accompagner d’un système de rémunération efficace pour les créateurs. Face au pouvoir des entreprises technologiques et des plateformes numériques, la nécessité d’un cadre fort de protection du droit d’auteur n’a jamais été aussi grande.

Lors de son discours devant l’Assemblée elle-même, M. Yu In Chon a souhaité la bienvenue aux délégués et partagé ses réflexions sur la transformation de son pays en l’un des leaders mondiaux des industries créatives.

« Cette assemblée est la première à se réunir en Corée depuis 20 ans, autrement dit depuis 2004. Cela fait remonter des souvenirs ! Au cours de ces 20 années, la Corée a réussi à obtenir un succès considérable dans le domaine des œuvres protégées par le droit d’auteur. Elle n’est plus désormais un pays importateur mais un pays exportateur et les contenus de la K-culture sont désormais un pilier majeur de notre économie nationale.

Il y a quinze ans, alors que je devenais ministre pour la première fois, le droit d’auteur était l’un de mes chevaux de bataille. Convaincu qu’il « n’y a pas d’avenir pour l’industrie culturelle sans protection des créateurs », nous avons révisé la législation sur le droit d’auteur et les systèmes de rémunération. Et aujourd’hui encore la « protection des créateurs » reste notre priorité numéro un dans l’élaboration de nos politiques.

Néanmoins, l’avènement de l’ère numérique comporte clairement des avantages et des inconvénients. Si elle facilite l’accès aux œuvres, elle rend aussi la reproduction et la distribution illégales plus aisées. Alors que les œuvres créatives franchissent les frontières sous diverses formes, la coopération entre organisations de gestion des droits est plus importante que jamais. »

Le ministre s’est engagé à collaborer plus activement avec la CISAC et ses sociétés membres, surtout dans l’ère numérique actuelle. « Le gouvernement coréen écoutera ce que vous avez à dire et prendra les devants pour ouvrir de nouveaux horizons pour les droits d’auteur, en consultation avec vous. »
 

IA : le plus dur reste à faire, dit le Président de la CISAC
 

CISAC GA 2024 Photos
Björn Ulvaeus, Président de la CISAC ©KOMCA

Le succès de la Corée a aussi été mis en avant par le Président de la CISAC dans son discours principal enregistré à l’avance en vue de l’Assemblée Générale.

« Les auteurs de musique témoignent de l’éthique de travail des créateurs en Corée. Ainsi que des opportunités nombreuses et variées pour les créateurs de trouver du travail et de réussir. Et du cadre solide de protection du droit d’auteur qui a contribué à nourrir la conscience de la valeur de la créativité. Ce sont toutes ces qualités qui s’additionnent pour former ce à quoi nous aspirons constamment dans nos actions de plaidoyer à travers le monde : le respect de la valeur de la création et du créateur. »

Le Président de la CISAC a ensuite abordé la question de l’IA, un enjeu autour duquel il avait rallié les membres de la Confédération dans son appel à l’action, il y a tout juste 12 mois, lors de l’Assemblée Générale de Mexico. Depuis, l’IA a poursuivi son essor rapide, mettant la communauté CISAC au défi de s’adapter au même rythme en matière d’octroi de licences et sur le plan législatif.

« Maintenant, le débat s’est déplacé. La législation est en bonne voie. Grâce en grande partie aux actions de plaidoyer de la communauté CISAC, la directive de l’Union européenne sur l’IA constitue désormais un cadre formidable et un exemple pour le reste du monde.

Maintenant, nous devons travailler plus dur que jamais pour garantir une issue tout aussi favorable dans d’autres pays comme les États-Unis, le Japon, le Brésil, le Canada... Et bien sûr ici, en Corée. Je suis heureux que la CISAC ait montré la voie à suivre. Elle doit continuer à la faire. »
 

« Nous ferions mieux de nous habituer à l’inconfort », dit le Président du conseil d’administration de la CISAC 
 

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Marcelo Castello Branco, Président du conseil d’administration de la CISAC. ©KOMCA

Le président du conseil d’administration de la CISAC Marcelo Castello Branco a profité de son discours de bienvenue pour rendre hommage à l’exemple inspirant de la Corée et, au sein de la communauté CISAC, à la société KOMCA.

KOMCA est l’un des moteurs de l’octroi de licences pour les exploitations en ligne et se place au troisième rang, derrière le Japon et l’Australie, en termes de collectes régionales. En 2022, les collectes de la Corée ont connu une croissance remarquable de plus de 22 % par rapport à l’année précédente.

En 2021, l’Oxford English Dictionary a introduit 26 nouveaux mots d’origine coréenne comme « Hallyu », la « vague coréenne », démontrant l’influence culturelle croissante du pays à l’échelle mondiale.

« C’est véritablement un honneur pour moi d’être ici aujourd’hui, dans ce pays incroyable dont nous avons tant à apprendre. La Corée est le premier pays à prouver que la culture et le divertissement peuvent faire marcher l’économie et avoir un impact mondial ; elle établit ainsi une nouvelle norme pour ce siècle. C’est certainement aussi le premier à porter les outils numériques et les réseaux sociaux vers un nouveau niveau d’engagement. Cette nouvelle et très originale maîtrise du « pouvoir doux » est ce qui rend la Corée du Sud si unique. »

Le thème principal du discours du président du conseil d’administration de la CISAC était le changement et la nécessité d’innover constamment pour la communauté CISAC.

« Nous ferions mieux de nous habituer à l’inconfort et d’accepter l’innovation sans hésitation. Il est même difficile de parler de réglementation internationale alors que la technologie ne nous laisse pas le temps de respirer. Voilà le nouveau paysage auquel nous sommes confrontés et il va falloir du temps avant que nous y mettions de l’ordre. »
 

KOMCA entre dans une nouvelle phase de vie avec son 60e anniversaire
 

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Ga Yeoul Chu, Président de KOMCA. ©KOMCA

Les intervenants ont tous remercié chaleureusement la société musicale coréenne pour la superbe organisation de l’Assemblée Générale. Lorsque le Président de KOMCA, Ga Yeoul Chu, a pris la parole, il a souligné l’importance de l’organisation de l’AG à Séoul à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de la société – un moment fort en Corée, qui ne célèbre pas seulement l’histoire, mais aussi une renaissance.

« J’espère que le succès de l’Assemblée Générale réaffirmera une nouvelle fois l’importance de la protection du droit d’auteur et contribuera à créer un environnement dans lequel les créateurs sont protégés à l’ère numérique, surtout face à l’avènement de l’IA », a-t-il déclaré.
 

Le Directeur Général de la CISAC revient sur une année forte pour la Confédération
 

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Gadi Oron, Directeur Général de la CISAC. ©KOMCA

Le Directeur Général de la CISAC a fait le bilan d’une année de progrès importants pour la CISAC dans le domaine des technologies, du lobbying et, tout particulièrement, de sa réponse à l’IA.

Pour illustrer les enjeux de la discussion sur les droits des créateurs à l’ère de l’IA, il a mis en avant l’exemple parfait de la Corée en tant que puissance économique et culturelle dans le secteur de la création.

« La culture, c’est le pouvoir. Elle génère de la valeur économique et elle donne de l’influence. La Corée a travaillé très dur pour récolter les fruits du succès de son secteur culturel », a souligné Gadi Oron.

Le Directeur Général a mis en avant un exemple frappant de la valeur du secteur de la création : une seule chanson des BTS a contribué pour plus de 1,4 milliard de dollars américains à l’économie coréenne et créé 8 000 nouveaux emplois.

Il a remercié KOMCA pour le dur travail accompli pour créer un secteur culturel fort et pour son rôle phare au sein de la communauté CISAC.

Gadi Oron a expliqué en détail les avancées obtenues sur de nombreuses grandes priorités de la CISAC, notamment le travail réalisé pour établir les principes relatifs à l’IA et le rôle majeur de la Confédération dans les actions de lobbying auprès des plus hauts niveaux de pouvoir à travers le monde.

Parmi les progrès réalisés par la CISAC en matière de technologie et de données au cours de l’année écoulée, citons aussi le transfert réussi de propriété de CIS-Net de FastTrack à la CISAC. Cette opération ouvre la voie à une nouvelle stratégie centrée sur l’évolution des besoins des sociétés pour CIS-Net. Des avancées ont également été obtenues vers l’adoption universelle de l’ISWC comme identifiant des œuvres musicales.

« Nous avons réussi à promouvoir et à étendre l’adoption du code, d’abord par les sociétés, puis par les éditeurs, et maintenant par les FSN et autres tierces parties. Notre objectif est de voir l’ISWC adopté dans l’ensemble de la chaîne de valeur. Et nous faisons d’importants progrès en ce sens. »
 

L'enregistrement des discours est disponible ici.
 

Le « père de la K-pop », Lee Soo-Man, fondateur de SM Entertainment
 

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Lee Soo-Man, fondateur de SM Entertainment. ©KOMCA

Lee Soo-Man, le fondateur de SM Entertainment, porte-drapeau de la K-pop et l’homme derrière la carrière d’un grand nombre de ses artistes de renommée internationale, s’est aussi adressé à l’Assemblée.

Il a évoqué le début de sa carrière en tant qu’ingénieur informatique avant de réussir comme auteur-compositeur. Il a retracé les origines de son succès et parlé des futures opportunités et des défis qui se posent désormais dans le monde de l’intelligence artificielle.

« La principale force qui explique le succès de la K-pop, ce sont les droits de propriété intellectuelle… Les droits de propriété intellectuelle et le droit d’auteur protègent la valeur des contenus, et c’est ce qui permet aux artistes de poursuivre leur carrière. »

En ce qui concerne l’avenir, « le mariage entre l’IA et la K-pop contribuera grandement à une meilleure communication entre la K-pop et les fans des quatre coins de la planète. C’est la convergence entre la technologie et la culture. » Mais il comporte aussi des risques et des problèmes, notamment les atteintes aux droits de propriété intellectuelle, la distribution illégale des contenus et le plagiat. « Cela va entraîner des pertes économiques pour les créateurs, rompre le cercle vertueux de la génération de revenus et d’une rémunération au profit des créateurs et affecter les industries créatives. Ce problème ne se limite aux seuls créateurs. »

Lee Soo-Man a conclu par ces mots : « Nous devons simplifier et améliorer les systèmes et les réglementations, et garantir que les créateurs de contenus sont protégés. Pour y parvenir, la CISAC et toutes les personnes présentes dans cette pièce doivent impérativement travailler main dans la main. »
 

Tables rondes 

Dans une série de tables rondes, les intervenants se sont penchés sur les bénéfices des initiatives créatives, l’octroi de licences dans le contexte de l’IA, l’actualité en matière de politiques et le sujet de la concurrence et de la coopération dans le domaine de l’octroi de licences.
 

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La table ronde « La culture au-delà des frontières ». De gauche à droite : Anna Neale (Directrice de la CISAC attachée à la Présidence et aux créateurs), Yoo Ji-Tae (Directors’ Guild of Korea, DGK), Ángeles González-Sinde (Vice-Présidente de la CISAC), Jenny Morris (Présidente d’APRA), Arturo Márquez (Vice-Président de la CISAC) et Kim Jae-Won (musicien et membre de l’Assemblée nationale coréenne). ©KOMCA

Lors de la table ronde La culture au-delà des frontières, les participants se sont interrogés sur ce à quoi le succès peut ressembler quand les politiques soutiennent les créateurs et le secteur de la création. Anna Neale, Directrice de la CISAC attachée à la Présidence et aux créateurs, a discuté avec des créateurs de différents pays pour comprendre comment augmenter au maximum les bénéfices économiques de la culture. Cette table ronde réunissait Ángeles Gonzalez-Sinde et Arturo Márquez, Vice-Présidents de la CISAC, Jenny Morris de la société APRA, Yoo Ji-Tae, de la DGK et Kim Jae Won, musicien et membre de l’Assemblée nationale coréenne.

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Table ronde « L’IA et l’évolution du marché. De gauche à droite : Ben Ng (Directeur Régional Asie-Pacifique de la CISAC), Taron Liptapallop (MCT), Cristina Perpiñá-Robert Navarro (Directrice Générale de la SGAE), Marie-Anna Ferry-Fall (Directrice Générale de l’ADAGP), Alexandra Cardona Restrepo (Directrice Générale de REDES) et Lee Kyong-Ha (Institut coréen de la Science et des Technologies de l’Information). ©KOMCA

Où en est-on en matière d’octroi de licences aux plateformes d’IA et de gestion ou d’enregistrement des contenus générés par l’IA ?

Lors de la table ronde consacrée à l’« Évolution du marché de l’intelligence artificielle », le Directeur Régional Asie-Pacifique de la CISAC Benjamin Ng a échangé avec différents experts des sociétés et du secteur des technologies, à savoir Taron Liptapallop de la société MCT, Marie-Anne Ferry-Fall de l’ADAGP, Cristina Perpiñá-Robert Navarro de la SGAE, Alexandra Cardona Restrepo de REDES et Lee Kyong-Ha de l’Institut coréen de la Science et des Technologies de l’Information. Les membres du panel ont mis en avant les difficultés liées à l’identification des contenus générés par l’IA, appelé à des réglementations plus claires et souligné l’importance de trouver un équilibre entre progrès technologique et protection des droits des créateurs.

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Table ronde « IA et évolution des politiques qui s’y rapportent ». De gauche à droite : Sylwia Biaduń (Directrice adjointe de ZAPA), Izawa Kazumasa (Président de la JASRAC), Barbara Ann Hayes (Directrice Générale d’ALCS), Tobias Holzmüller (Directeur Général de la GEMA), Sydney Sanchez (conseiller juridique d’UBC) et Constance Herreman Follain (Directrice des Affaires Juridiques et Publiques de la CISAC). ©KOMCA

La table ronde consacrée à l’IA et aux politiques qui s’y rapportent, animée par la Directrice des Affaires Juridiques et Publiques de la CISAC Constance Herreman, a permis de faire un tour du monde en 60 minutes de la position et des mesures des gouvernements concernant l’IA, et d’examiner les meilleures options législatives pour le secteur de la création.

Sydney Sanchez d’UBC, Tobias Holzmüller de la GEMA, Kazumasa Izawa de la JASRAC, Sylwia Biadun de ZAPA et Barbara Ann Hayes de l’ALCS ont examiné les approches des décideurs politiques pour réglementer et autoriser sous licence les outils d’IA. Alors que l’incertitude règne encore dans ce domaine, avec différentes options et systèmes de licences actuellement à l’étude, tous les intervenants ont convenu de la nécessité d’une plus grande coordination au niveau international, et d’une stratégie politique des gouvernements qui donne la priorité aux droits des créateurs. 
 

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Table ronde « Concurrence et coopération dans le domaine de l’octroi de licences ». De gauche à droite : Cécile Rap-Veber (Directrice Générale de la Sacem), Thursday Alciso (Directeur Général de FILSCAP), Annabell Lebethe (Directrice Générale de la SAMRO), Juan Antonio Durán (Directeur Général de la SCD), Andreas Wegelin (Directeur Général de la SUISA) et Sylvain Piat (Director of Business and Technology de la CISAC). ©KOMCA

Coopération et concurrence – deux aspects fondamentaux de la communauté internationale CISAC. Les sociétés membres représentant les différentes régions et répertoires ont discuté de la relation parfois compliquée entre ces deux réalités de notre écosystème, dans le cadre d’un débat fascinant animé par le Director of Business and Technology de la CISAC Sylvain Piat.

Les membres du panel ont convenu que leurs sociétés font face à une concurrence de plus en plus pressante. C’est une bonne nouvelle pour les créateurs, qui profitent d’une meilleure efficacité et de services de qualité. Mais la coopération et l’unité sont aussi essentielles. Après tout, comme l’a rappelé l’un des membres du panel, la menace des opérateurs de l’IA pour les droits des créateurs n’est-elle pas notre pire concurrent ? Thursday Alciso de la FILSCAP, Juan Antonio Durán de la SCD, Annabell Lebethe de la SAMRO, Cécile Rap-Veber de la SACEM et Andreas Wegelin de la SUISA ont partagé leurs précieux points de vue dans la première table ronde de l’Assemblée Générale.
 

La communauté CISAC soutient la campagne audiovisuelle en Corée
 

La CISAC soutient la campagne audiovisuel de la société DGK
La CISAC soutient la campagne audiovisuel de la société DGK

La réunion de la communauté internationale CISAC était une opportunité unique pour montrer son soutien à la campagne de la société coréenne audiovisuelle, la Directors Guild of Korea (DGK), en faveur d’un droit à rémunération équitable pour les créateurs audiovisuels.  

Le succès des séries télés et des films coréens est connu de tous mais ne s’accompagne pas, pour les scénaristes et réalisateurs, d’un quelconque droit à toucher des droits d’auteur sur leurs œuvres. De nombreux pays ont inscrit ce droit inaliénable à rémunération dans leur législation, mais pas la Corée. L’Assemblée Générale a publié un message de soutien international à la campagne de la DGK, renforcé par une rencontre entre la Vice-Présidente de la CISAC Ángeles González-Sinde, les représentants de la DGK et Kim Seung-su, membre de l’Assemblée nationale.
 

CISAC VP Gonzalez-Sinde meets Korean Congressman Kim Seung-su
De gauche à droite : Anna Neale (Directrice de la CISAC attachée à la Présidence et aux créateurs), Ángeles González-Sinde (Vice-Présidente de la CISAC) et Kim Seung-su (membre de l’Assemblée nationale coréenne).